1. |
||||
C'est moi qui dépeuple les mers
Chasse les dieux, glace les fêtes
J'ai raisonné l'univers
Et je l'ai réduit à ma tête
J'ai aboli la mort
Fui l'ombre et les tourments
J'ai déserté les corps
Épousé les écrans
Ah ah ah
Mais le mystère reste entier
Il se tient magnifique
Au-delà de toute expression
Mais le mystère reste entier
Il se tient magnifique
Au-delà de toute fiction
C'est par moi que croît le désert
Du temps j'ai fait mon adversaire
Tout va très bien dans mon enfer
Je n'ai pas peur du nucléaire
Même éveillé je dors
Je ne sens plus les vents
Je resterai au port
Qui est-ce donc que j'attends ?
Ah ah ah
Mais le mystère reste entier
Il se tient magnifique
Au-delà de toute expression
Mais le mystère reste entier
Il se tient magnifique
Au-delà de toute fiction
Les spectateurs changent et passent
Le spectacle ne change pas
|
||||
2. |
Sabotage (dans la nuit)
03:27
|
|||
Ils nous disent que tout est fini,
Qu'on ne peut rien à l'incendie,
Ils peuvent bien changer tout l'équipage,
Nous, on leur laisse le naufrage!
Où sont passés les papillons ?
Où vont tous les camions ?
On ne va pas attendre la fin,
On ne remet plus rien à demain!
Que fais-tu ? Que dis-tu ?
J'ai saboté le train!
Et c'était, c'était bien!
Tout stopper pour tout recommencer!
J'ai cassé la vitrine!
Et c'était, c'était in!
Tout renverser pour mieux respirer!
Nous sommes serpents, chiens ou étoiles,
Rivières, gouttes de pluie dans les airs,
Enfants, jeunes et vieux en cavale,
Pour nous, tout est clair, c'est la guerre!
C'était la dernière saison
De votre production,
Plus besoin de vous, c'est fatal,
C'est l'heure où l'on met les voiles!
La la la, la la la,
J'ai saboté le train!
Et c'était, c'était bien!
Tout stopper pour tout recommencer!
J'ai cassé la machine!
Et c'était, c'était in!
Tout renverser pour mieux respirer!
|
||||
3. |
||||
Je vins dans les villes au temps du désordre
Quand la famine y régnait.
Je vins parmi les hommes au temps de l’émeute
Et je m’insurgeai avec eux.
Ainsi se passa le temps
Qui me fut donné sur terre.
Mon pain, je le mangeais entre les batailles,
Pour dormir je m’étendais parmi les assassins.
L’amour, je m’y adonnais sans plus d’égards
Et devant la nature j’étais sans indulgence.
Ainsi se passa le temps
Qui me fut donné sur terre.
De mon temps, les rues menaient au marécage.
Le langage me dénonçait au bourreau.
Je n’avais que peu de pouvoir.
Mais celui des maîtres
Était sans moi plus assuré, du moins je l’espérais.
Ainsi se passa le temps
Qui me fut donné sur terre.
Les forces étaient limitées. Le but restait dans le lointain.
Nettement visible, bien que pour moi presque hors d’atteinte.
Ainsi se passa le temps
Qui me fut donné sur terre.
Vous, qui émergerez du flot
Où nous avons sombré
Pensez quand vous parlez de nos faiblesses
Au sombre temps aussi
Dont vous êtes saufs.
Nous allions, changeant de pays plus souvent que de souliers,
A travers les guerres de classes, désespérés
Là où il n’y avait qu’injustice et pas de révolte.
Nous le savons :
La haine contre la bassesse, elle aussi
Tord les traits.
La colère contre l’injustice
Rend rauque la voix. Hélas, nous
Qui voulions préparer le terrain à l’amitié
Nous ne pouvions être nous-mêmes amicaux.
Mais vous, quand le temps sera venu
Où l’homme aide l’homme,
Pensez à nous
Avec indulgence.
|
||||
4. |
||||
Plus rien ne doit arriver
Pas même la fin de l'éternité
Combien de temps ça va durer ?
Sans même savoir ce qui était vrai
L'horizon se raidit
Le monde se rétrécit
J'voudrais qu'on me lâche
Et qu'on m'oublie
Que tout s'arrête
Qu'on m'emmène loin loin d'ici
J'voudrais qu'on me lâche
Et qu'on m'oublie
Que tout s'arrête
Qu'on m'emmène loin, qu'on m'emmène loin, loin, loin
Mes rêves et les visages sont flous
Tout est chaque jour toujours un peu plus fou
A chaque nouvelle je m'émerveille
Un flash info dans mon sommeil
Nous marcherons sur les débris
Désassemblés et à jamais réunis
J'voudrais qu'on me lâche
Et qu'on m'oublie
Que tout s'arrête
Qu'on m'emmène loin d'ici
J'voudrais qu'on me lâche
Et qu'on m'oublie
Que tout s'arrête
Qu'on m'emmène loin, loin, loin
Tu répèteras à l'infini
ce qui doit être dit.
Tu répèteras à l'infini
Ce qui doit être dit.
Des voix s'élèvent parmi des voix contraires
Des voix s'élèvent, des voix s'élèvent
J'voudrais qu'on me lâche
Et qu'on m'oublie
Que tout s'arrête
Et qu'on m'emmène loin d'ici
J'voudrais qu'on me lâche
Et qu'on m'oublie
Que tout s'arrête
Qu'on m'emmène loin, loin, loin
|
||||
5. |
Dans les bras du monde
03:19
|
|||
Tu cours à travers êtres et mondes
En chien de consolation
Ta plainte infinie t'émonde
Découvrant fausse abnégation
Seule la peur est dans ton cœur
Tu prêches la grande communion
Pour toi-même, en combat vengeur
Seule la peur est dans ton cœur
Tu prêches la grande communion
Simulacres et simulations
Sous, sous, sous la brûlure du ciel de larmes
Tu fais crier tes lumineuses plaies
Dans, dans, dans la nuit, tu brandis tes armes
Au grand jour, tu restes masqué
Un ange passe et lance ses rayons
Qui percent ton cœur de fureur
Une porte s'ouvre, serre ton bonheur
Un ange passe et lance ses rayons
Qui percent ton cœur de fureur
Une porte s'ouvre, déflagration
Love, love, love-toi dans les bras du monde
Et lâche la foule de tes désirs
Qui jusqu'aux étoiles frondent
Par-delà lois et empires
Un ange passe et lance ses rayons
Qui percent ton cœur de fureur
Une porte s'ouvre, serre ton bonheur
Un ange passe et lance ses rayons
Qui percent ton cœur de fureur
Une porte s'ouvre, déflagration
|
||||
6. |
Capture
03:13
|
|||
Regarde-moi
À mes yeux je veux te lier
Je veux t'attacher à moi,
Tout doucement te capturer.
Dans mon souffle te perdre,
Te piéger dans mes gestes
Et mes petits jeux.
Tu n'y verras que du feu.
Tu seras mon amour,
Mon enfant ou mon double
Mon ange, mon amour,
Mon amour pour toujours
Je te raconterai des histoires,
Sans jamais te parler,
Sans jamais te dire vrai.
Tu oublieras tes voyages.
Je serai le mirage
Où tu ne pourras pas aller
Faible je te rendrai,
Faible je t'en voudrai.
Tu seras mon amour,
Mon enfant ou mon double.
Mon ange, mon amour,
Mon amour pour toujours.
Je te donnerai ma douleur
et ma peur d'exister
Pour oublier que je meurs,
Pour toujours, te garder
Dans mon fort.
Te brûler dans le feu
De mon corps,
Ne jamais être deux.
Ne jamais être deux.
Tu seras mon amour,
Mon enfant ou mon double.
Mon ange, mon amour,
Mon amour pour toujours.
|
||||
7. |
Annabel Lee
03:50
|
|||
It was many and many a year ago,
In a kingdom by the sea,
That a maiden there lived whom you may know
By the name of Annabel Lee;
And this maiden she lived with no other thought
Than to love and be loved by me.
I was a child and she was a child,
In this kingdom by the sea,
But we loved with a love that was more than love—
I and my Annabel Lee—
With a love that the wingèd seraphs of Heaven
Coveted her and me.
And this was the reason that, long ago,
In this kingdom by the sea,
A wind blew out of a cloud, chilling
My beautiful Annabel Lee;
So that her highborn kinsmen came
And bore her away from me,
To shut her up in a sepulchre
In this kingdom by the sea.
The angels, not half so happy in Heaven,
Went envying her and me—
Yes!—that was the reason (as all men know,
In this kingdom by the sea)
That the wind came out of the cloud by night,
Chilling and killing my Annabel Lee.
But our love it was stronger by far than the love
Of those who were older than we—
Of many far wiser than we—
And neither the angels in Heaven above
Nor the demons down under the sea
Can ever dissever my soul from the soul
Of the beautiful Annabel Lee;
For the moon never beams, without bringing me dreams
Of the beautiful Annabel Lee;
And the stars never rise, but I feel the bright eyes
Of the beautiful Annabel Lee;
And so, all the night-tide, I lie down by the side
Of my darling—my darling—my life and my bride,
In her sepulchre there by the sea—
In her tomb by the sounding sea.
|
||||
8. |
La jeune fille
02:45
|
|||
La jeune fille
La jeune fille des éditeurs.
La jeune fille des rédacteurs en chef.
La jeune fille épouvantail, monstre, assassin de l'art.
La jeune fille, ce qu'elle est en réalité.
Une petite sotte et une petite salope ; la plus grande imbécile unie à la plus grande dépravation.
Mariam Matrem Virginem attolite
Ihesum Christum extollite concorditer.
Maria seculi asilum defende nos.
Ihesu tutum refugium exaudi nos.
Iam estis nos totaliter diffugium totum mundi confugium realiter.
|
||||
9. |
||||
Elle engloutit vos regards
Comme un monstre affamé
De soleil et de chaleur
L'univers tout entier
Ne pourrait la combler
Vertige et désespoir
Oh vertige et désespoir
Vertige et désespoir
Oh vertige et désespoir
Seule, devant le grand miroir glacé
Elle tombe, elle tombe
De l'intérieur, elle s'effondre
Seule, devant le grand miroir glacé
Elle tombe, elle tombe
De l'intérieur, elle s'effondre
Enfin elle abandonne
Masques et mensonges
Le vent caresse sa peau
Et son âme est l'univers tout entier
Et son âme est l'univers tout entier
Maintenant à demi cachée
Sous la terre
Elle regarde les étoiles
Entre ciel et terre
Aucun moyen d'aller là
Où nous sommes déjà
Aucun moyen d'aller là
Où nous sommes déjà,
Déjà, déjà, déjà, déjà
|
||||
10. |
Simple
03:42
|
|||
So everything stems from a simple error.
Did I dance with you or was I alone,
With you all night, or us in the mirror?
My words are like birds in your tree
When you sing I live in your branches.
Everything’s contact with space to be.
But what are we to do, unsilver the glass?
Forgive the universe its lethal reflection?
And warn the birds of glass’s deception?
|
||||
11. |
Dans la nuit
03:20
|
|||
Viens avec moi
Dans la nuit, tu verras
Partout, partout des feux s'allument
Dans la nuit, sous la brume
Les fictions se consument
Le monde entier se débitume
Rien ne peut te confondre
L'obscure s'éclaire et gronde
La nuit est magique et profonde
Pouvoirs dans le noir
Tout ce qui ne peut se voir
Dans la nuit, la nuit te fera voir
Dans l'incendie,
Le grand incendie
L'invisible te parle dans la nuit
Dans l'incendie,
Le grand incendie
Tu vois l'invisible dans la vie
Tout ce qui est caché
La nuit nous l'a révélé
Oui, tout ce qui est caché
La nuit nous l'a dévoilé
Tout ce qui est caché
La nuit nous l'a révélé
Oui, tout ce qui est caché
La nuit nous l'a dévoilé
Derrière le miroir
Le réel est sans fard
Dans la nuit rien ne peut décevoir
Dans la nuit tout s'allume
Plus personne ne t'enfume
Plus aucun doute ni d'amertume
Même si le ciel est froid
Jamais tu ne te perdras
Toujours la nuit te consolera
Pouvoirs dans le noir
Tout ce qui ne peut se voir
Dans la nuit, la nuit te fera voir
Dans l'incendie,
Le grand incendie
L'invisible te parle dans la nuit
Dans l'incendie,
Le grand incendie
Tu vois l'invisible dans la vie
|
MINA SANG France
Chanson pop electro pétillante
"Le ciel", nouveau single !
bfan.link/le-ciel-1
Streaming and Download help
If you like MINA SANG, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp